C'est effectivement une cabane à sucre pas comme les autres où nous ont emmenés La Peintre et le Samouraï. Pour l'occasion, nous avions la visite d'amis touristes français, on peut dire qu'ils ont presque cultivé l'authentique. Pourquoi presque? Explications plus bas dans la promenade. Pour ma part, je ne m'en suis guère plainte.
Nous voilà donc partis à la Maison Amérindienne, au pied du Mont Saint-Hilaire. Là, nous sommes accueillis par un pays à moi! André Michel,
un Avignonais, installé au Québec depuis 41 ans! La Maison Amérindienne, c'est son bébé. Il l'a créée à partir de fonds privés et s'est donné comme mission d’aider a une meilleure connaissance des Premières Nations. Le jour de l’ouverture officielle, les clefs ont été remises à la corporation de La Maison amérindienne sur laquelle siège exclusivement, au conseil d’administration, des autochtones de diverses nations, pour en assurer la gestion et l’animation au quotidien.La Maison est nichée dans un écrin de verdure protecteur l'été, flamboyant en automne et immaculé dès les premières neiges. Nous avons été chaleureusement accueillis
et invités à visiter la grande salle d'exposition attenante à la salle à manger.
Ensuite, nous nous sommes installés pour déguster un repas délicieux, pas tout à fait de cabane à sucre (c'est là que j'ai apprécié, faut l'avouer), mais inspiré des menus des premières nations et délicatement parfumé au sirop d'érable, bien sûr.
André Michel nous a expliqué qu'autrefois, ses repas étaient plutôt composés de gibier ( orignal et cerf) mais les estomacs délicats de ses hôtes ne supportaient pas la saveur corsée de la viande sauvage, il avait beaucoup de déchet. Et il déteste le gaspillage. Il s'est donc tout simplement rabattu sur une volaille
que tout le monde aime, que tout le monde peut manger, mais accompagnée des légumes que l'on mangeait ici autrefois, soit le riz sauvage et le maïs en grains. Le tout précédé d'une délicieuse soupe et conclu par une tarte au sirop d'érable
comme jamais je n'en avais mangé. (Et je suis très difficile sur les tartes au sirop d'érable qui, à mon goût sont souvent trop "corsées")
Après le repas, après la tire d'érable,
après la promenade dans l'érablière,
ce fut Sylvain, un conteur Indien Abenakis,
qui nous emporta au rythme de ses contes et légendes indiennes tantôt poétiques, tantôt comiques, captivant son auditoire de ses histoires d'autrefois. Vraies? Fausses?
À vous d'y croire.
Ho
RépondreSupprimermais j'ai quand même reconnue un gourmand connaisseur:)
Alors......"Ho" :-)
RépondreSupprimer« Ho » ... En fait, je dois dire qu'il s'agit là d'une cabane à sucre vraiment différente et ça donne le goût d'y aller. Belle découverte ! :)
RépondreSupprimer"Ho" !
RépondreSupprimerEh oui cette cabane change de celles du Québec et ça fait du bien de manger autre chose que du lard. Ce sont les amérindiens qui ont faits découvrir l'eau d'érable et donc le sirop aux colons français.
RépondreSupprimerMiam! vivement que l'on arrive par chez vous pour enfin goûter à toutes ces petites joies culinaires et de découvertes...!
RépondreSupprimerQuestion : la dernière photo c'est une peau d'ours...?
Je n'ai toujours pas monté le film ... Promis, ce sera chose faite avant le retour en France de vos amis du midi!
RépondreSupprimerHo !!! j'adore, faudra que tu me donne l'adresse pour qu'on puisse aller la visiter
RépondreSupprimerbises à vous 2
Bye
"Ho", j'aime bien lire tes récits qui me font découvrir ce beau pays. Bisous. Mauricette
RépondreSupprimerVi, Zic, c'est bien une peau d'ours. Drôle de tête, hein?
RépondreSupprimerMais il était tout doux.
Simplement " HOOOOOOO "
RépondreSupprimerbisettes