Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps; il se suffit, il réalise l'absolu...
Simone de Beauvoir
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jeudi 16 décembre 2010

Être là, toute proche ...

Hé oui, je suis bien arrivée avant-hier dans ma Provence natale. Encore plus froide que Montréal (avec ce mistral ingrat). Dès mon arrivée, le tourbillon a repris pour finaliser les emplettes de Nowel, décider quel serait notre menu de festin, réserver les langoustes et le foie gras. Parties tous les matins retour tous les soirs à 19 h!

Demain, c'est journée filles (avec les miennes) à Grand Littoral. Et samedi, le grand repas des immigrants de la région PACA.


En attendant les photos et le récit ...



Bisou les gens !!!!

dimanche 21 novembre 2010

Le compte à rebours a commencé - Illuminations

Ce week-end, tout le monde était dehors malgré le petit 1° au thermomètre. Pourquoi donc?
Mais tout simplement parce qu'il a neigé à Québec, il a neigé à Plattsburg (60 km de chez nous), ça s'approche, ça s'approche. Et si on ne veut pas décorer nos façades de maisons l'échelle dans la neige, on a tout intérêt à le faire dès maintenant.

Voici donc le résultat de notre travail de 2 jours.


Sympa encore de voir comme on peut s'entraider entre voisins (passe-moi ton échelle, donne-moi tes trucs pour monter sur le toit sans le défoncer, tiens, encore une coupure de courant, c'est pareil chez toi?)

En tout cas, nous, on est fin prêts.

À l'extérieur


Comme à l'intérieur



La princesse russe aussi. Elle a décidé d'attendre le Père Noël dans un endroit stratégique


Et le compte à rebours a commencé: - 3 semaines

- 3 semaines avant de revoir mes 3 loupiots
- 3 semaines avant de voir mon baby Noa
- 3 semaines avant de voir le spectacle de ma Caro
- 3 semaines avant de revoir mes parents et toute la famille
- 3 semaines avant le repas des futurs immigrants (30 personnes à Plan de Campagne)
- 3 semaines avant de revoir ma Sophie, sa belle princesse Chloé et ses 2 cacahuètes

Yeeepeeeeee!!!!!

Allez, bisou les gens !!!

lundi 15 mars 2010

Que c'est beau la vie

« Que c’est beau la vie », chantait-il avec fougue. La vie est un peu moins belle depuis la disparition, samedi, de ce chanteur-poète qui animait de sa présence calme et tranquille les dimanches d'Antraigues.



J'avouerai, je n'étais pas une fan absolue de Jean Ferrat, il n'était pas de mon époque, il avait plutôt l'âge d'être mon père.
N'empêche, les souvenirs remontent à ma mémoire... 1983, premier été d'une longue série que je passerai aux Blanchons, à 500 m à vol d'oiseau du coeur du village d'Antraigues.


Les pique-niques sur le volcan chargés de sacs à dos remplis des bons saucissons, du beurre en motte et du pain frais de la copine-épicière qui vendait tout et nous offrait au retour le soir le bon petit sirop de fenouil réconfortant. Les petits goûters au pied du château de Cros, le crapahutage jusqu'à la cascade du Ray Pic et la baignade amplement méritée.



La brocante du 15 août. L'achat du monumental coffre sculpté qu'il fallait ramener aux Blanchons à travers la montagne. 500 m oui, à vol d'oiseau, mais à pied, c'était 2 km qu'il a fallu se taper, dans la "montagne" en trimballant notre énorme coffre arraché de haute lutte à un acheteur adversaire.

Les soirées au mini golf de Vals les Bains (on n'avait pas droit au Casino, on avait trop d'enfants), la victoire récompensée par une sublime glace aux marrons chez Alix...
Et puis Jean Ferrat, qu'on voyait de temps en temps se promener, boire son petit jaune attablé à "La Montagne" son ancien restaurant,


pétanquer sur la place du village.... Manquer de se faire renverser par Cherrybee tellement il était habitué à traverser les routes de son pays sans regarder à droite ou à gauche :-)

Demain, tu vas partir, dans la vieille église, entouré de ta famille, de tes amis. Ils vont t'écouter encore une fois (pas la dernière) chanter "que c'est beau la vie", ils vont t'accompagner en long cortège, comme autrefois, jusqu'au petit cimetière de la montée de la Croisette (quel joli nom pour une star) ou bien peut-être même chez toi, face à ta "Montagne".



Et moi, je penserai fort à toi, à l'Ardèche, au château, à la cascade, au volcan, aux marrons grillés au feu de bois dans la cheminée, je tournerai une belle page de mon histoire, sans nostalgie, en me demandant si quelque part tu ne nous fais pas un signe en nous rappelant que nous sommes deux, que nous nous aimons, que nous avons la santé et que, malgré tout, "C'est beau la vie!".

Merci Jean, Au revoir, Jean

lundi 2 novembre 2009

La P....... Là-bas, c'est comme ici !!!!

Ni plus ni moins, lol. Ne me demandez pas mon avis, je ne vous le donnerai pas par écrit. On sait jamais...... Big Eye...

De l'altruisme, vous dis-je, de l'altruisme. Un exemple : l'eau de boudin pathétique dans laquelle est en train de sombrer cette désastreuse histoire de grippe A. L'affaire n'est pas si facile à suivre, tant elle est agitée de rebondissements contradictoires. Il n'y a pas deux mois, sur fond apocalyptique de colonies de vacances en quarantaine assiégées par des journalistes en masques, on attendait la peste pour la rentrée. Finalement, on a au plus un gros rhume, mais on nous offre en prime un merveilleux vaccin qui doit permettre de l'éviter et voilà : plus personne n'en veut ! L'inconstance des masses ! Hier encore, on était dans l'artisanat, on laissait du temps au temps. Entre le moment d'apparition d'une maladie et le jour où on inventait son traitement, on pouvait compter sur quoi ? Deux ou trois millions de morts répartis sur quatre ou cinq siècles. Les gens avaient le temps de se retourner. Maintenant, les épidémies modernes, ça tue moins, mais c est comme les téléphones portables, on n a même pas fini de se faire à la dernière que la prochaine est déjà en rayon.Il est vrai que, pour se faire un jugement, les gens ne sont pas aidés. Même le corps médical rechigne à se faire piquer, ça n'incite pas à y aller soi-même. Un toubib qui refuse un vaccin, c'est un peu comme un boucher qui militerait chez les végétariens, ça ne met pas en appétit. Avec cette manie de border par avance tous les effets secondaires possibles, les autorités sanitaires elles-mêmes ne sont guère engageantes. J'ai sous les yeux les recommandations officielles de l'Agence européenne de Santé, qui tient à encourager la vaccination même pour les allergiques à condition que «les moyens nécessaires à leur réanimation soient disponibles». Tu pars pour ta piqûre, il faut déjà que tu penses à revenir de ton coma. Pourtant ce vaccin a des effets indiscutables pour stimuler des fonctions essentielles de tout organisme, par exemple, la connerie humaine : allez voir sur le Net les sites conspirationnistes, c'est frappant. Le grand complot des labos, la main des services secrets, sinon le Masque de Fer et le clone d'Elvis Presley qui attendent leur tour, tout le monde est déjà dans le coup. En ne se faisant pas vacciner, on ne va quand même pas donner raison à ces gugusses ?




Et surtout, disais-je, il faut penser aux autres. Il est là, le grand argument. On a raison de le répéter, si on ne se protège pas pour soi, il est important de le faire pour les populations les plus fragilisées par cette épidémie. Je veux parler des vraies populations à risque du moment, les gouvernants, qui, si ça continue sur cette voie, vont se retrouver avec des millions de doses sur les bras et un scandale financier : tout cet argent dépensé pour rien, alors qu'on aurait pu parfaitement le donner à tant d'autres amis de l'UMP, les restaurateurs, les nouveaux gagnants du bouclier fiscal, que sais-je ? Sans blague, quel cauchemar pour eux ! Après s'être lavé les mains au gel hydroalcoolique tout l'été pour faire entrer dans les têtes les bonnes pratiques, Mme Bachelot va être obligée de se faire piquer dans tous les hôpitaux où elle passe, pour donner l'exemple. Notez, si le truc marche, elle aura gagné un surnom amusant : Madame Sans-Germe.En septembre, la menace de la grippe A suffisait à vider les écoles. En novembre, la même menace fait se vider les centres de vaccination. On n'a jamais vu les gymnases aussi déserts depuis qu'ils sont réquisitionnés. De nos jours, quand un type en short court dans une salle de sport, ce n'est pas pour s'entraîner, c'est pour essayer d'échapper à Roselyne qui court derrière avec une seringue en lui assurant que ça ne lui fera aucun mal. Comment retourner l'opinion ? Faut-il demander à Frédéric Lefebvre de se faire inoculer la maladie pour bien montrer qu'elle peut être grave ? Faut-il tester les fameux adjuvants qui font peur à tout le monde sur un vrai cobaye, un type qui soit donc jeune, intrépide, en pleine santé ? Jean Sarkozy ? Et surtout, ai-je lu dans des journaux tout à fait sérieux, la France est déjà en train de se demander comment revendre à l'étranger ses immenses stocks. Soyez sympa, vous dis-je, allez vous faire vacciner pour éviter au chef de l'Etat cette tâche atroce. Déjà fourguer les Rafale, ça n'est pas facile, alors imaginez, des Rafale remplis de seringues !

François Reynaert
Le Nouvel Observateur


Merci Doudou! Merci Nancy!


Bisou les gens !!!