Chaque mois, les
blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en
fonction d'un thème. Toutes les photos sont publiées sur les blogues
respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de
Paris. Pour ce mois, c'est Ori qui suggère le sujet suivant : Mon lieu de vacances de l'été 2013
J'aurais beaucoup de mal à vous montrer une photo de vacances autre que celle de Boston (déjà présentée le mois dernier), car c'est tout simplement chez moi que je me suis reposée et que j'ai pris mes vacances.
Mais je peux partager avec vous un souvenir d'un jardin extraordinaire où j'ai passé une des plus merveilleuses journées de ma vie. C'était à l'occation des "Mosaïcultures Internationales 2013" au jardin botanique de Montréal. D'ailleurs, cette exposition est toujours active jusqu'au 29 septembre. Puisque je ne puis mettre qu'une photo ici, vous pourrez y admirer toutes les autres oeuvres.
Chaque mois, les blogueurs qui participent à La photo du mois publient une photo en fonction d'un thème.
Toutes les photos sont publiées sur les blogues respectifs des participants, le 15 de chaque mois, à midi, heure de Paris.
Cette fois-ci, c'est Clara qui nous a fourni ce thème qui, ma foi, ne m'a pas donné beaucoup à réfléchir. Pour vous qui me connaissez, c'était une évidence même :) . Pour les autres internautes qui me découvrent aujourd'hui, cette image représente bien mon blog qui lui même est la continuité d'une longue histoire qui fut ce qu'elle fut ... Avant.
Bien entendu, j'ai été obligée de faire un petit montage puisque malheureusement monsieur de Saint-Exupéry n'est plus là pour poser pour moi. Tellement de choses ont créé des fils invisibles entre lui et moi ... Son Petit Prince, qui fut le livre de chevet de chacun de mes enfants, ses phrases qui sont autant de mots que je fais miens lorsque je les découvre et que je réalise qu'ils sont de lui. Jusqu'à sa fin dramatique... Depuis toujours, il reposait à quelques kilomètres de chez moi et on ne l'a su qu'en 2000. Quant à la photo principale, elle est bien de moi, prise une fin d'après-midi de janvier depuis le Parc Jean Drapeau, lors d'une visite à la féérique Fête des Neiges.
Vous avez aimé le petit film vidéo du mois dernier? Allez, allez, je ne vous fais pas attendre plus longtemps! Je vous en offre un autre pour l'illustration du sujet! Enjoy!
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Youhouuuu !!!! Je suis là! Ne croyez pas que je vous ai abandonnés, je ne vous ferais pas ça, mes lecteurs adorés... Simplement, je me suis embarquée dans une drôle de galère :))
Je ne sais pas si je vous l'avais dit tantôt, mais je reconnais que j'aime les situations qui m'obligent à relever un défi. Je n'ai rien trouvé de mieux pour approfondir ma connaissance de moi-même. Faut reconnaître que ça faisait quand même quelques années que je n'avais pas fait quelque chose qui, à défaut de m'apporter des satisfactions matérielles (eh oui, je dois être une des rares personnes à adorer ce que je fais et à partir au travail le sourire aux lèvres), pourrait nourrir ma curiosité intellectuelle. J'ai donc imaginé qu'après avoir œuvré pendant plus de 25 ans dans le secrétariat (médical et autre), et avoir eu la chance de trouver ma place en qualité de secrétaire de direction dans une organisation provinciale, je pouvais espérer recevoir la reconnaissance de mes acquis d'expérience.
Ce que je ne pouvais pas deviner, c'est que le système québécois me prendrait au mot. Et voilà qu'après m'être renseignée, avoir fait mon autoévaluation, l'avoir envoyée, tout s'est enchaîné vite, mais vite!!!
Un premier rendez-vous d'évaluation samedi 31 mars, duquel je sors avec une petite liste de formations complémentaires à suivre et un devoir (sujet de 2 pages) à rendre le 21 avril. Samedi dernier, réveil en fanfare à 6 h 30 pour aller assister à ma première formation (former son personnel) et une présentation à préparer pour mercredi soir 4 avril. Le tout, bien sûr assorti de l'autre devoir (encore sujet de 2 pages) en lien avec la formation à rendre le 28 avril. Je comprends maintenant pourquoi on dit que les techniciens d'ici sont parfaitement formés et maîtrisent complètement leur affaire. C'est du haut niveau!
Va falloir être à la hauteur! Tout ce travail devrait me faire accéder à un BTS en bureautique, logiquement. En combien de temps? Dieu seul le sait ...
En attendant, souhaitez moi bon courage (il m'en faudra une sacré dose), bonne chance (ça fait pas de mal non plus) et surtout, ne croyez pas que je vous oublie. C'est juste que ....
JE TRAVAILLE !!!
J'en profite au passage pour remercier chaleureusement deux collègues à moi qui se reconnaîtront et qui me donnent mille conseils pour étoffer mon travail, ma princesse orientale qui est toujours à l'écoute, qui a toujours le petit mot d'encouragement pour me donner des coups de pieds au c. faire avancer quand le moral n'y est pas trop, mon chum d'amour qui emploie ...... ses arguments ......
De toutes façons, je fais un break dimanche !!!! Vais pas laisser passer mes cloches, moi !!!
Encore une belle année de passée au Québec. Sans être utopiste, ni foncièrement pessimiste, j'ai, en ce début d'année une chaleureuse pensée pour tous ceux, amis ou inconnus, qui voyez des nuages sombres s'accumuler dans le ciel de votre avenir. Je n'ai aucun secret du bonheur à partager, si ce n'est de ne jamais oublier quelles sont les vraies valeurs pour chacun d'entre vous. Pour nous, comme beaucoup d'entre vous, ce sont la famille et les amis. C'est grâce à eux que nous avons pu surmonter les difficultés passées et surtout que nous avons pu les oublier.
Pour ne garder que les moments de bonheur de cette année 2011, par ordre d'importance plutôt que dans un mode chronologique:
Et une pensée très profonde et toute particulière pour ma petite étoile qui s'en est allée, tout doucement dans le firmament. Moments de douleur, d'injustice, d'incompréhension. Pourquoi toi, qui était un véritable petit ange sur Terre ?
Comme la plupart de mes copinautes, je n'allais pas laisser passer la date sans quelques petites tofs de l'évènement de la semaine! Eh oui, la première petite bordée est arrivée, sans bruit, en catimini. On s'est couchés hier soir avec un ciel à peine brumeux et on s'est réveillés ce matin devant ce spectacle.
Devant la maison, 7 heures du matin
Oh, on n'était guère surpris, ça faisait 3 jours que la météo l'avait prévu. N'empêche, rouler tout doucement (parce que c'était doucement ce matin) dans une blancheur feutrée et aux reflets bleutés, au milieu de relief irréels, c'est encore un truc qui fait tripper les Québécois.
On vous a dit qu'ils n'aiment pas l'hiver? Que nenni! Ce serait un Noël vert (comme j'ai connu en 2006 à mon arrivée) qui les rendrait moroses. Pour eux, l'hiver, à ses débuts, c'est synonyme de ski, motoneige, balades en raquettes dans les parcs, batailles rangées de boules de neige, toboggans glacés et gratuits, patinage sur tous les plans d'eau de la ville, chocolat chaud au coin de la cheminée... Le pelletage? Mais non, c'est pas une corvée, c'est du sport......... Jusqu'à ....... Environ la fin du mois de février. À partir ce ce moment là, on se met à rêver de tenues légères, de golf, de gelati, de randonnées dans les forêts, les petits bouts en ont ras le bol d'être transformés en bonhommes Michelin à chaque sortie, les parents commencent à patauger dans la slush, à attraper tous les virus qui passent, et là, il est temps que ça se termine. C'est là qu'en fait ils vont commencer à détester l'hiver. Trop long, l'hiver!
Arrivée à l'école de fiston à gauche
Mais en attendant, cette petite promesse de Noël blanc a fait rêver tout le monde ce matin ..... Et c'était doux ... Et c'était bien ...
Cherrybee et monsieur Cherrybee ont travaillé fort fort pour faire de La Louine de cette année une date mémorable. Je vous laisse donc admirer! Enjoy it !
Mais nooooooonnnn !!! C't une joke !!! On n'est pas là, je vous ai dit! Reconnaissez que ça en valait la peine! Sont fous ces Californiens! Mais c'est le genre de folie qu'on adore. Une chose quand même qui est vraie de vraie : Pour une date mémorable, c'est une date mémorable! Les tofs bientôt !!!!
Un ouragan vient de balayer le Canada tout entier, et le Québec par répercussion. Je n'ai pas l'habitude de m'étendre sur des faits politiques, mais là, c'est l'histoire d'un Homme avec un grand H que l'on évoque.
Photo Cyberpresse
Jack Layton était un homme politique canadien, chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes du Canada, depuis le 2 mai 2011. Échevin et conseiller municipal de Toronto pendant les années 1980 et les années 1990, il était depuis 2003 le chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), un parti politique considéré « de gauche » au Canada. Sous son influence, le NPD grandit de façon considérable et exponentielle.Son parti obtient encore plus de gains en 2006 et 2008.
Photo Cyberpresse
Mais il balaie cette réussite en 2011, mettant fin de façon spectaculaire à sa faiblesse historique au Québec, gagnant 103 sièges et devenant l'opposition officielle. Ce succès électoral sans précédent fait de Jack Layton le chef qui a le mieux réussi de l'histoire du NPD.
Le 5 janvier 2010, Jack Layton annonce qu'il lutte contre un cancer. Cinq mois plus tard, il annonce qu'il se porte bien malgré une perte notable de poids. Il mènera sa campagne électorale de main de maître.
Malgré cette force, cette foi, cet enthousiasme qui le porteront pendant toute la campagne, il ne gagnera pas sa toute dernière bataille. Le 25 juillet 2011, lors d'une conférence de presse, Jack Layton annonce qu'il est atteint d'un nouveau cancer ; il annonce qu'il se retire temporairement de son poste de chef du NPD pour soigner cette nouvelle maladie.
Moins de quatre mois après la victoire du 2 mai,lundi dernier, le 22 août,il meurt de ce cancer à l'âge de 61 ans.
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À l'annonce de sa mort, le silence stupéfait des ondes a aussitôt ouvert la voie à un déluge d'amour, de larmes et d'émotion. Aimé de son vivant, Jack Layton l'a été doublement, le jour de sa mort. À la radio, à la télé,chacun a témoigné de son adimration pour cet homme charismatique, politicien pas comme les autres, monument d'authenticité, d'espoir et d'optimisme, foudroyé en plein combat contre le cancer et devenu, malgré lui, un héros.
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Aujourd'hui, plus de 2000 Canadiens ont fait la file à l'extérieur du parlement, pour rendre hommage à Jack Layton, dont la dépouille est exposée dans le foyer de la chambre des communes.
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Même dans les plus grandes souffrances, il n'a jamais oublié sa "mission", et a tenu, le 20 août dernier, à écrire une lettre posthume aux Canadiens. Il n'y a rien à rajouter, juste, ne jamais oublier le contenu de cette lettre.
La voici:
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"Le 20 août 2011, Toronto, Ontario
Chers amis,
Des dizaines de milliers de Canadiens m'ont fait parvenir des mots d'encouragement au cours des dernières semaines. Je tiens à remercier chacun d'entre vous pour vos cartes, vos notes et vos cadeaux si magnifiques, si inspirants, si attentionnés. Vos bons sentiments et votre amour ont éclairé mon foyer et ont renforcé mon courage et ma détermination.
Malheureusement, mes traitements n'ont pas eu les effets escomptés. Je remets donc cette lettre à Olivia afin qu'elle la partage avec vous dans l'éventualité où je ne pourrais continuer.
Je recommande que Nycole Turmel, députée de Hull-Aylmer, continue son travail à titre de chef intérimaire jusqu'à ce qu'une ou un successeur(e) soit élu(e).
Je recommande au parti de tenir un vote quant au leadership du parti le plus tôt possible dans la nouvelle année, en s'inspirant de l'échéancier de 2003, afin que notre nouveau ou nouvelle chef ait amplement le temps de reconsolider notre équipe, de renouveler notre parti et notre programme, et puisse aller de l'avant et se préparer pour la prochaine élection.
Quelques mots additionnels :
Aux Canadiens qui se battent contre le cancer pour continuer à profiter pleinement de la vie, je vous dis ceci : ne soyez pas découragés du fait que ma bataille n'ait pas eu le résultat espéré. Ne perdez pas votre propre espoir, car les thérapies et les traitements pour vaincre cette maladie n'ont jamais été aussi évolués. Vous avez raison d'être optimistes, déterminés et convaincus face à la maladie. Mon seul autre conseil est de chérir tous les moments passés auprès de ceux qui vous sont chers, comme j'ai eu la chance de le faire cet été.
Aux membres de mon parti : nous avons obtenu des résultats remarquables en travaillant ensemble au cours des huit dernières années. Ce fut un privilège d'être le chef du Nouveau Parti démocratique et je suis très reconnaissant pour votre confiance, votre appui et vos innombrables heures consacrées à notre cause. Il y a des gens qui vont essayer de vous convaincre d'abandonner notre cause. Mais cette dernière est bien plus grande qu'un chef. Répondez-leur en travaillant encore plus fort, avec une énergie et une détermination sans précédant. Rappelez-vous de notre fière tradition de justice sociale, de soins de santé universels, de régime de pensions publiques, et des efforts que nous faisons pour nous assurer que personne ne soit laissé pour compte. Continuons d'aller de l'avant. Démontrons dans tout ce que nous faisons au cours des quatre prochaines années que nous sommes prêts à servir les Canadiens en formant le prochain gouvernement.
Aux membres de notre caucus : j'ai eu le privilège de travailler avec chacun d'entre vous. Nos rencontres du caucus ont toujours été le moment fort de ma semaine. Cela a été mon rôle d'exiger le plus possible de votre part. Et maintenant je le fais à nouveau. Les Canadiens vous porteront une attention toute spéciale dans les mois à venir. Chers collègues, je sais que vous rendrez les dizaines de milliers de membres du NPD fiers en démontrant la même éthique de travail et la solidarité qui nous ont mérité la confiance de millions de Canadiens lors de la dernière élection.
À mes concitoyens québécois : le 2 mai dernier, vous avez pris une décision historique. Vous avez décidé qu'afin de remplacer le gouvernement fédéral conservateur du Canada par quelque chose de mieux, il fallait travailler ensemble, en collaboration avec les Canadiens progressistes de l'ensemble du pays. Vous avez pris la bonne décision à ce moment-là. C'est encore la bonne décision aujourd'hui et restera la bonne décision au cours des prochaines élections, lorsque nous réussirons, ensemble. Vous avez élu une superbe équipe de députés du NPD qui vous représenteront au Parlement. Ils vont réaliser des choses remarquables dans les années à venir afin de faire du Canada un meilleur pays pour nous tous.
Aux jeunes Canadiens : toute ma vie j'ai travaillé pour améliorer l'état des choses. L'espoir et l'optimisme ont caractérisé ma carrière politique, et je continue à être plein d'espoir et d'optimisme quant à l'avenir du Canada. Les jeunes Canadiens ont été une grande source d'inspiration pour moi. J'ai rencontré plusieurs d'entre vous et discuté avec vous de vos rêves, de vos frustrations, et de vos idées de changement. De plus en plus d'entre vous être impliqués en politique parce que vous voulez changer les choses pour le mieux. Plusieurs d'entre vous avez choisi de faire confiance à notre parti. Alors que ma carrière politique s'achève, j'aimerais vous transmettre toute ma conviction que vous avez le pouvoir de changer ce pays et le monde. Plusieurs défis vous attendent, de l'accablante nature des changements climatiques à l'injustice d'une économie qui laisse tant d'entre vous exclus de la richesse collective, en passant par les changements qui seront nécessaires pour bâtir un Canada plus solidaire et généreux. Votre énergie, votre vision et votre passion pour la justice sont exactement ce dont ce pays à aujourd'hui besoin. Vous devez être au coeur de notre économie, de notre vie politique, et de nos plans pour le présent et pour l'avenir.
Et finalement, j'aimerais rappeler à tous les Canadiens que le Canada est un magnifique pays, un pays qui représente les espoirs du monde entier. Mais nous pouvons bâtir un meilleur pays, un pays où l'égalité, la justice et les opportunités sont plus grandes. Nous pouvons bâtir une économie prospère et partager les avantages de notre société plus équitablement. Nous pouvons prendre mieux soin de nos aînés. Nous pouvons offrir à nos enfants de meilleures perspectives d'avenir. Nous pouvons faire notre part pour sauver l'environnement et la planète. Nous pouvons réhabiliter notre nom aux yeux du monde. Nous pouvons faire tout ça parce que nous avons enfin un système de partis politiques fédéraux qui nous offre de vrais choix; où notre vote compte; où en travaillant pour le changement on peu effectivement provoquer le changement. Dans les mois et les années à venir, le NPD vous proposera une nouvelle et captivante alternative. Mes collègues du parti forment une équipe impressionnante et dévouée. Écoutez-les bien, considérez les alternatives qu'ils proposent, et gardez en tête qu'en travaillant ensemble, nous pouvons avoir un meilleur pays, un pays plus juste et équitable. Ne laissez personne vous dire que ce n'est pas possible.
Mes amis, l'amour est cent fois meilleur que la haine. L'espoir est meilleur que la peur. L'optimisme est meilleur que le désespoir. Alors aimons, gardons espoir et restons optimistes. Et nous changerons le monde.
Pendant qu'on poireautait patientait en attendant le grand gala hors concours sur le thème prometteur des Beatles, les jupiters, récompenses suprêmes étaient décernés par le Jury de la Ronde....
........ Roulement de tambours ...................
L'Italie sur le thème "Anges et démons"
La France (Cocorico) sur le thème "Maudits Français"
L'Australie sur le thème "Les couleurs de Kakadu"
Je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous un extrait dusplendide spectacle offert par l'Italie. Ils l'ont vraiment bien mérité, sans conteste:
Et voilà! Le concert du siècle à Montréal est terminé. Et on était là. C'est avec les yeux encore pleins d'images (et les oreilles pleines d'acouphènes) que je viens vous raconter heure par heure le détail de notre journée:
Lever à 5 h 30 du matin (c'est chum qui râlait comme un voleur) pour prendre le bus de Montréal à 7 h puis le métro jusqu'à la station Namur.
Arrivés là à 7 h 40, une file d'exactement 221 personnes attendait, depuis la veille pour certains, pour être sûrs de faire partie de la "fan tail" (la queue des fans) et avoir un accès privilégié au site.
Candides, comme à notre habitude, nous découvrions ce nouveau monde jusqu'au moment où on nous a tatoué nos numéros personnels (222 et 223) sur la main. Ça y était, nous étions intronisés.
À 9 h 30, les barrières ouvrent les unes après les autres, permettant à la Fan Tail d'avancer tranquillement jusqu'à leur prochain campement, dernier arrêt avant les points d'entrée officiels du site. Là, encore des rangées en zig et en zag où nous allions rester, parqués jusqu'à 16 h.
Nous avions des commodités à notre disposition, mais c'est tout. Il a fallu s'organiser pour passer le temps. Lire, jouer aux cartes, écouter du Céline Dion U2, faire des mots croisés, papoter avec nos voisins... On était largement approvisionnés en eau, bière, glaces, fruits frais, sandwiches. Franchement, on a eu chaud, surtout entre 12 et 15 h, mais l'ambiance était bonne.
À 16 h, on nous prévient que les portes vont s'ouvrir, qu'il nous faut laisser là nos parasols, fauteuils, matelas gonflables, et autres abris.( Ca tombe bien, on n'en avait pas). Les agents de sécurité les ramasseront et les déposeront dans une consigne sans gardien. Aux propriétaires de revenir à la fin du concert pour voir s'ils sont toujours là. (souvent, ils y étaient) 16 h: On avance prestement aux portes de contrôles des sacs et des billets, on vide son sac, on montre une énième fois son billet, puis, à ce moment-là, de toute son âme de fan, il faut courir, courir, courir pour trouver THE place, celle que tout le monde veut avoir. Un de nos jeunes voisins, qui est déjà venu la veille, nous a indiqué où aller. Ne pas se rendre directement devant la scène, la contourner par la gauche, entrer dans l'enceinte sous The Claw, puis se diriger vers la passerelle, mais un peu vers la gauche de la scène parce que c'est là que se positionne toujours The Edge.
Pendant ce temps, Guy, le petit malin, demandait Karine en mariage devant une foule enthousiaste qui scandait "Oui ! Oui! Oui! " (on ne saura jamais la réponse de Karine, en fait).
On a suivi les instructions à la lettre, et on a eu effectivement une des meilleures places de l'espace. Calés contre la paroi qui nous séparait de la passerelle (derrière nous),
C'est là qu'on était
on allait voir la scène devant, la passerelle derrière, le pont mouvant allait nous survoler, bref, on était prêt pour la communion magique:
Photo Cyberpresse
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Out Of Control a déclenché l'ambiance, pendant laquelle le monde au parterre tapaient des mains à l'unisson. C'était franchement impressionnant. Les fans ont chanté avec Bono et The Edge la toujours belle New Year's Day, m. Stuck In a Moment You Can't Get Out Of en version acoustique, dédiée au regretté Michael Hutchence, du groupe INXS. All I Want Is You et Ultraviolet.
Bono a expliqué au public que le spectacle étant diffusé en direct sur le site web du groupe,il lui fallait parler plus souvent en anglais. Ce qui ne l'a surtout pas empêché de dire au public, en français, des choses comme «c'est votre tour de vous laisser parler d'amour» ou, au moment des adieux, «vous êtes incroyables, vive la différence, vive Québec!»
Oui, Bono sait flatter ses fans dans le bon sens. Ses amis The Edge, Clayton et Mullen qu'il avait présentés la veille comme la famille royale irlandaise étaient devenus, Montréal et le Cirque du Soleil obligent, des artistes de cirque, Bono se réservant le rôle de clown. Et Bono a voulu faire un coup de chapeau discret au poète montréalais Leonard Cohen, que U2 vénère, en entonnant quelques mots de sa chanson Hallelujah avec la foule avant Where the Streets Have No Name.
Parfois, le hasard fait tellement bien les choses que si U2 les avait mises en scène, il n'aurait probablement pas fait autrement. Je pense à ce monsieur barbu coiffé d'un turban qui est monté avec Bono sur la passerelle pour scander vigoureusement «let me in the sound» pendant Get On Your Boots.
Et à ce petit Michaël qui a eu lui aussi son moment de gloire quand Bono l'a pris dans ses bras et l'a transporté dans ce décor de science-fiction pendant Elevation. C'était le moment Rencontres du troisième type.
Autre constat. Il arrive parfois que des chansons de U2, de Bad à Walk On, prennent une autre dimension en spectacle et accèdent au rang de classiques.
La tournée 360° aura fait la preuve qu'aucune chanson du dernier album No Line On the Horizon n'est de ce calibre, en tout cas pas les trois retenues pour ces deux concerts (Get On Your Boots, I'll Go Crazy If I Don't Go Crazy Tonight et Moment of Surrender) qui ne produiront jamais l'électrochoc de leurs consoeurs du XXIe siècle Beautiful Day et Vertigo.
Après les ajustements des premières chansons, la sono était quasi parfaite. Le stade, à la hauteur des attentes, a enchanté Bono et sa bande, tout comme les 160 000 spectateurs invités. Bref, on s'est senti vivre un moment exceptionnel, au bon endroit. Le concert du siècle, comme l'ont retranscrit toutes les radios.
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Maintenant, va falloir atterrir...... C'est dur !!!!
10 minutes après la fin du show
Petit message personnel: Merci Véro !
(la belle amie sans qui tout cela ne nous serait jamais arrivé)