Le couple heureux qui se reconnaît dans l'amour défie l'univers et le temps; il se suffit, il réalise l'absolu...
Simone de Beauvoir

samedi 24 janvier 2009

Le secret de Polichinelle

Aujourd'hui, une affaire bien spéciale défraie toutes les chroniques de nos tabloïds:

Voici exactement l'article de départ qui date de 4 ou 5 jours:
" Elle est très belle, et veut beaucoup d'argent. Il est très riche, et n'a jamais voulu se marier, a-t-il affirmé hier. Résultat: un procès ultramédiatisé qui se poursuit au palais de justice de Montréal, à la grande joie des potineurs. Or la saga qui oppose une conjointe de fait à son richissime ex-compagnon soulève, au-delà de l'anecdote, d'importantes questions de fond sur les droits - ou leur absence - des conjoints, selon qu'ils sont mariés ou pas." On l'appelle ici Lola, la voilà

lui est surnommé Éric, le voici.

Lola,34 ans aspire à obtenir des millions pour elle-même, en plus de la pension de 420 000$ nets d'impôts qu'elle reçoit pour la garde partagée des trois enfants qu'ils ont eus ensemble. Brésilienne d'origine, elle poursuit aussi monsieur dans ce pays d'Amérique du Sud, afin d'obtenir le partage de ses biens là-bas.
Éric confirme avoir connu Lola sur une plage du Brésil, le premier de l'an 1992. Elle avait 17 ans, il en avait 32. Il a eu le coup de foudre, admet-il. Ils se sont revus au carnaval de Rio, puis environ huit fois par année ensuite jusqu'en 1994. En janvier 1995, Lola est venue habiter au Québec avec lui.
Éric affirme que leur relation en a été une d'amour et de passion, avec des hauts et des bas. Ils se quittaient et reprenaient dans l'espoir que ça fonctionne. À travers cela, ils ont eu trois enfants, entre 1996 et 2001. Hormis quelques tentatives pour être mannequin avant la naissance du premier, Lola n'a jamais travaillé, et n'a jamais manifesté non plus le désir de le faire.Éric payait tout, et elle disposait de cartes de crédit à volonté. Elle accompagnait monsieur dans ses voyages quand elle le désirait. Il aurait apprécié qu'elle soit plus autonome et l'aurait aidée, si elle en avait manifesté le désir. Mais cela ne s'est pas produit.
En 2002, elle a intenté des procédures, qui durent maintenant depuis sept ans. Elle a eu quatre conjoints après lui, dont Herbert Black, qui paie les factures d'avocat de madame depuis 2006. À Montréal, qui est un petit village, on sait aussi qu'Éric, après lui avoir payé une maison de 1,5 M$ qui ne lui a pas convenu car "elle avait des champignons" vient de lui payer une superbe maison de 2,5 M$ comme celle là

ou celle là



dans le quartier le plus huppé de Montréal: Westmount. C'est ici


Lola était jalouse et critiquait monsieur, sa manière de vivre et ses amis. Il a mis fin à la relation en octobre 2001.

Pourquoi tout ce tapage? Tout simplement parce qu'ici, les femmes non mariées qui se séparent n'ont droit à aucune pension alimentaire personnelle, juste celle (bien salée en général) accordée aux enfants. Et qu'ici, le système juridique est un mélange de droit romain, de droit coutumier et de jurisprudence. Autant dire que la Cour marche sur des oeufs. De plus, au Québec, le Code civil prévoit taire les noms des parties dans les cas de litiges en droit familial.Donc, on n'a pas le droit de révéler les noms du multimilliardaire et de son ex-poule.
Or, comme Montréal est toujours un petit village, ici, tout le monde sait qui est ce pauvre persécuté par une belle vache laitière (c'est comme ça que l'a présentée sa propre avocate)

Et voilà le plus drôle: même si le Code de procédure civile leur interdit de le faire, plusieurs blogueurs québécois ont publié vendredi les noms et même les photos des deux protagonistes. Ca s'en donne à coeur joie aux États Unis qui ne sont pas soumis à la loi québécoise, et ici certains blogueurs disent "ne pas se sentir tenus par l'interdit de publication des noms des conjoints" car ils ne se considèrent pas comme un média. That's it, that's all. Mais Dominique Goubeau, professeur de droit à l'Université Laval, indique que les blogueurs québécois qui ont diffusé le nom des ex-conjoints enfreignent bel et bien l'article 815.4 du Code de procédure civile.
«Ils courent un risque, car ils pourraient effectivement faire l'objet de poursuites en dommages et intérêts de la part des personnes impliquées», explique M. Goubeau. M. Goubeau souligne toutefois que la loi concerne seulement la publication et la diffusion de l'information. «Une personne qui dévoilerait le nom du milliardaire à son voisin à un arrêt d'autobus n'enfreint donc pas la loi. Et entre nous, on parle que de ça!
Donc, moi JE SAIS QUI C'EST, mais je tiens à mon blog. Par contre, vous, vous pouvez aller gogueler un peu et me donner les réponses. C'est pas moi qui l'aurai dit, c'est vous.
En tout cas, ça me ferait ch... qu'Éric soit obligé de tout partager, il serait obligé de vendre son affaire et moi, je pourrais plus aller au c..... Oups!!!


Allez! À vos coms!



Bisou les gens !!!

7 commentaires:

  1. Hihi!!! Guy Laliberté...Je suis vraiment potinneuse!!

    Bon blogue, je vais faire le tour. À bientôt

    RépondreSupprimer
  2. J'ai pas chercher dans google mais avec le logo du Ci...e du So...l , c'est facile.
    C'est vrai que le Québec et Montréal c'est comme un petit village, tout se sait...Mais quand il y a eu l'histoire avec Guy Clou*tier beaucoup sont tombés des nues.

    RépondreSupprimer
  3. lol ! pour ce matin, on a la même musique ;) Comment ça elle travaille pas la dame ??? toutes les tunes qu'elle pique à ces malheureux imbéciles ? Dans sa catégorie, c'est même une artiste :)

    RépondreSupprimer
  4. Bien sur avec ton indice numero 2 j'ai tout de suite trouve la reponse au precedent message.Je ne devoila pas la reponse ici mais FELICITATIONS . C'est sur que la fete s'impose !!!!C'est vraiment un grand pas. Nous on est meme pas encore permanent mais on y travaille.
    A+
    Elisa

    RépondreSupprimer
  5. ben moi je ne connais pas grand monde à Montréal alors je compte sur toi pour me le dire à l'oreille très bientôt.
    j'aime beaucoup la 1ère maison, mais bon je n'ai pas encore trouvé le riche milliardaire qui voudrait me la payer
    gros bisous

    RépondreSupprimer
  6. Ah lalalala... ces questions de droit constitutionnel! C'est gros quand même s'attaquer à l'égalité entre les époux et les conjoints de fait. On a le droit de se marier (ce qui implique des conséquences légales) ou non... Mais pas le droit de se marier SANS les conséquences légales. Alors, moi je dit que ce n'est pas les conjoints de faits qui sont brimés (car ils peuvent faire un contrat civil entre eux en cas de séparation), mais ceux qui se marient... qui ne peuvent pas, eux, faire de contrat excluant les droits.
    Sans blague, cette loi avait sa raison d'être quand la femme abandonnait tout pour se vouer à la famille et la maison...
    Bon, tout ça pour dire: bravo, j'adore ton post ;)
    et désolée pour le ciné (j'ai pas répondu à temps), je devais retrouver ton blog :)

    RépondreSupprimer
  7. Je n'avais pas vu la vidéo de votre mariage.Magnifique
    Quand à ton article ci dessus je ne sais pas, je ne connais pas les habitants de Montréal. Tu peux me le dire par mail. Bisous à vous 2 niki

    RépondreSupprimer

Je ne vous mangerai pas ....Allez... Laissez un com...
Ça fait tellement plaisir!