Aujourd'hui, nous sommes allés au vernissage de ma copine artiste. Un peu loin, ok, mais ça valait le voyage.
Tout ce travail représente le regard d'une artiste française vivant au Québec sur la grandeur des paysages de sa terre d'adoption. Certaines toiles ont été réalisées en France sur des souvenirs d'enfance ; d'autres, plus récentes, ont été peintes dans les Laurentides, en Montérégie et près de Baie Saint-Paul. Toutes sont une déclaration d'amour pour la nature et ses éléments, à la fois minéraux et végétaux, depuis sa vie de Parisienne, avec des tableaux inspirés par la forêt de Fontainebleau
Les friches de Poligny, la Tortue
jusqu'aux paysages inspirants du Canada
Monsieur Cherrybee, qui s'était proclamé photographe officiel de la galerie pour l'occasion, est arrivé, à chaque fois à éviter la foule pour faire quelques photos des oeuvres.
C'était facile, car notre artiste était tellement habitée par son travail qu'elle passait de longues minutes à expliquer l'histoire de chaque toile, tenant tout son auditoire en haleine, comme de sages élèves qui écoutent religieusement le plus passionnant des professeurs et la suivaient sur ses talons, de salle en salle.
C'est ainsi que nous avons appris l'histoire de son oeuvre maitresse, Gayang, hommage au peuple Haïda du Nord.
Les Haïda sont un peuple amérindien de la côte Ouest du Canada et du Nord des États-Unis, ainsi qu’une partie Sud-Est de l’Alaska, le long de la côte du Pacifique, et dans les îles de la Reine Charlotte en particulier.Ils sont notamment connu pour leurs totems, leurs sculptures traditionnelles et leur art graphique en général.
Ce tableau est en fait un polyptique composé de 4 panneaux :un panneau frontal (fermé), huile sur bois, ainsi que deux volets et un panneau de fond huile sur toile marouflée sur bois
Les volets s'ouvrent et se ferment grâce à un système de charnières, comme les retables d'église du moyen-âge. Chacun peut manipuler les panneaux à volonté, c'est une peinture que l'on peut toucher.
La touche impressioniste sur une toile du mont Saint Hilaire et les sous-bois du mont Orford...
Les paysages du jardin botanique de Montréal, par un beau jour d'hiver
Le jardin chinois
Isabelle dit:
"Nul besoin d'être diplômé des beaux-arts pour venir ici : l'amour des couleurs, des textures, la recherche d'une touche pure et instinctive seront vos seuls guides".
Effectivement, moi qui n'y connais rien en peinture, j'ai été touchée par une toile, un totem qu'elle a peint après une visite au musée des Civilisations de Gatineau, près d'Ottawa, au cours d'une belle balade que nous avions faite entre filles l'été dernier.
Je la trouve magnifique.
En tout cas, si vous voulez y aller, dépéchez-vous, il ne reste plus que demain dimanche. C'est à Studiolo, au 6, rue Blaiville Ouest, à Sainte-Thérèse de Blainville, jusqu'à 17 h.
Allez, bisou les gens!!!